Antogny, Huile sur bois, signé en bas à droite et titré au dos – 73 x 91 cm. 

 

Robert Georges SCHMIDT est né à Paris en 1923.
Il étudie les beaux-arts à l’académie Julian.
En 1948, il se lie d’amitié avec J. Paulhan, M. Aymé et G. Paul. Il reçoit par ailleurs l’influence de Braque. En mai 1968, la galerie A. Weil à Paris expose ses premières toiles.
Il est sociétaire de tous les grands salons parisiens et Président du salon « Comparaisons » de 1996 à 2002. Officier de l’ordre des Arts et Lettres et Chevalier dans l’ordre National du Mérite.

Coloriste et dessinateur, il attire par une mise en scène originale et une atmosphère de gaité et de rêve.
Ses sujets favoris de Roberts Schmidt : les paysages avec des petites places de village de la vallée de la Loire et leur clocher, des quartiers de Paris animés de personnages se fondant dans le décor, des villages méditerranéens et bretons avec des bateaux mouillés dans la baie.
Les natures mortes apparaissent également dans son œuvre. Ce sont des moments de la vie quotidienne pris sur le vif, une fin de déjeuner par exemple, un compotier, un violon sur fond de bord de mer où l’on retrouve au centre de la toile un halo de lumière.
Les dessins très poussés de Robert Schmidt, à la mine de plomb, sont indispensables à la mise en place des différents éléments sur sa toile. À partir d’eux, il crée dans son atelier ses grandes compositions colorées.

Ses peintures circulent à travers le monde : Europe, Asie, Afrique, les États-Unis, Antilles et sont conservées dans des musées et collections publiques.
Depuis de nombreuses années maintenant, Robert Schmidt compte parmi les peintres les plus en vie de sa génération.

Commentaire de la Galerie Saint Roch, Paris. ACCES

L’église d’Antogny fut donnée aux moines de Noyers dès le 11e siècle. Plusieurs chartes du cartulaire de l’abbaye en témoignent.

L’abbaye créa aussi à Antogny un prieuré. Situé sur la route de l’Ile Bouchard, il aurait accueilli Aliénor d’Aquitaine selon une légende locale. Il a aujourd’hui disparu.