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Le Cartulaire de Noyers.

Ce cartulaire, important pour l’histoire de la Touraine, du Poitou  et du Châtelleraudais, comprend 662 chartes rédigées en latin. Elles sont pour l’essentiel datées du 11e et 12e siècle.

Le cartulaire original a disparu à la Révolution, mais deux bénédictins l’avaient recopié au XVIIIe siècle : Dom Housseau et Dom Fonteneau.

À partir de la copie de Dom Fonteneau, qui se trouve à la bibliothèque de Poitiers, l’abbé Chevalier publia en 1872 le cartulaire en latin, dans le tome XXII des Mémoires de la Société Archéologique de Touraine.

Paul Letort le traduisit en français entre 1982 et 1992 et localisa les lieux cités dans la cartographie d’aujourd’hui.

Il fit une centaine d’exemplaires de son travail, aujourd’hui introuvable. Cette traduction n’avait jamais été éditée.

Effectuant un travail de recherches sur l’abbaye de Noyers, l’occasion m’a été donné par M. Letort de faire éditer cette immense œuvre de plus de 300 pages (format A4).
ISBN 978-2-9562030-0-1

 

L’histoire de Noyers.

À partir d’informations recueillies aux archives nationales, départementales, à la BNF ou encore dans de très nombreux livres ou revues, j’ai écrit cette histoire de Noyers.

Ce livre, que le célèbre historien de la Touraine Pierre Leveel a bien voulu préfacer, raconte à travers 39 chapitres et 330 pages (format A5) l’histoire de l’abbaye Notre Dame de Noyers et  du village depuis 1030 jusqu’à nos jours. 
ISBN 978-2-7466 6889-8

L’histoire de Sainte-Maure-de-Touraine.

En dehors du livre d’Ernest Montrot, paru en 1935 et réédité en 1978, rien d’autre n’a été publié sur l’histoire de Sainte‑Maure-de-Touraine.

Pourtant un de ses enfants, Mathurin Martin, né en 1811, avait effectué pendant plusieurs décennies d’importantes recherches sur sa ville natale, rassemblant des dizaines de documents, remplissant plusieurs centaines de pages de manuscrits, mais il ne publia jamais ses travaux, auxquels parfois M. Montrot se réfère.

Descendant d’une vieille famille sainte-maurienne qui avait donné à la cité plusieurs curés et notaires, Mathurin Martin, succéda à son père comme notaire et s’impliqua dans la vie locale : conseiller municipal durant 60 ans, maire pendant 13 ans, conseiller général durant 14 ans, et longtemps suppléant du juge de paix et président de la Fabrique.
Il ajouta à son nom celui de son épouse, Tiffeneau, après son mariage en 1838.

Ses fonctions lui permirent de consulter les archives du comté de Sainte-Maure et du duché de Montbazon, mais il fouilla aussi au plus profond des archives nationales, départementales, municipales, familiales et de biens d’autres lieux.

Il mit plusieurs fois en forme ses recherches et finit par recopier sur quatre grands cahiers le résultat de son travail, y apportant des compléments jusqu’en 1899.

Certes ses écrits s’arrêtent aux  portes du 20e siècle, mais ils vont beaucoup plus loin que ceux de Monsieur Montrot et ils méritaient d’être connus de tous.

Ce livre de 620 pages (format A5) est la transcription exacte de ces cahiers. J’y ai seulement ajouté quelques informations postérieures trouvées sur une recopie manuscrite détenue par les amis du patrimoine de Sainte-Maure.
 ISBN  978-2-7466 9698-3

Parmi les batailles de Poitiers, la bataille de Sainte-Maure.

La victoire de Charles-Martel sur les Arabes a fortement imprégné l’imagination populaire à tel point que pendant des siècles, ses péripéties se racontèrent dans les veillées et de nombreux lieux veulent, encore aujourd’hui, en être le témoignage.

Une multitude d’éminents savants s’est penchée sur cette bataille historique. Les plus sages concluent par des hypothèses, les plus téméraires par des affirmations, mais à ce jour personne n’a pu apporter de certitude sur la date et le lieu de la bataille,

Nous n’allons pas le faire ici, mais nous joignons à tous les postulats, celui d’une bataille importante à Sainte-Maure, à partir de documents de Messieurs Martin-Tiffeneau et Marcel Baudot, comme l’a aussi suggéré le célèbre géographe Élisée Reclus.

ISBN 978-2-9562030-1-

11 Août 1880, 6 h 30 du matin.

Un énorme bruit réveille le village de Ports, mais aussi les habitants de Noyers de l’autre côté de la Vienne et s’entend jusqu’à une dizaine de kilomètres.

Le coteau vient de s’effondrer à Vieux-Port sur les fours à chaux situés à l’entrée du village. 

Cette catastrophe, qui fit 26 morts laissant 36 orphelins, créa un grand émoi non seulement dans la région, mais même au plan national. Tous les journaux s’en firent l’écho. 

À notre connaissance, il n’existe pas de photos de cet événement. Il y eut seulement des dessins dans trois journaux : L’Illustration, Le Monde illustré et l’Univers illustré. Ils sont reproduits dans ce livre. Il faut être prudent quant à leur interprétation, puisqu’on voit de nombreuses différences sur les dessins suivant les auteurs.

Benoît de Sainte-Maure, souvent écrit aussi Sainte-More, est un poète attaché à la cour d’Henri II d’Angleterre et de son épouse Aliénor d’Aquitaine. Il est l’auteur notamment d’un Roman de Troie (1160) et d’une Histoire des ducs de Normandie (1170).

Si le lieu de sa naissance est inconnu, nous pensons avec beaucoup d’autres, qu’il s’agit bien de Sainte-Maure-de-Touraine, comme nous l’expliquons dans ce livret.

Benoît s’inscrit, avec d’autres écrivains de la même époque, dans un courant littéraire qui a adapté en français/roman, « mis en roman », à l’intention d’un nouveau public, des œuvres majeures de l’Antiquité latine.

Sa grande œuvre, le Roman de Troie, a été très populaire au moyen-âge, connu et traduit dans toute l’Europe, dès cette époque.

Elle a même inspiré Boccace et Shakespeare.
Francisque Michel, philologue et médiéviste français, nous dit qu’il a été l’initiateur et le père de la Renaissance classique en poésie.