L'hostellerie l'IMAGE, relais des pélerins de Saint-Jacques-de-Compostelle

Si depuis 1128, l’un des chemins de Saint-Jacques passe par Sainte-Maure, c’est au XVe siècle que fut construite l’hôtellerie des pèlerins dans notre ville, sur le passage de la route d’Espagne. Cette hôtellerie abritait les pèlerins et leurs montures lors d’une étape.

Sur le remarquable porche d’entrée des cavaliers, la partie supérieure de l’entablement est ornée de la coquille Saint-Jacques, emblème des pèlerins.

À la partie inférieure du porche, de chaque côté, se trouvent les deux banquettes à l’usage des cavaliers pour monter à cheval.

En prolongement de ce corps de logis, les encorbellements justifient l’époque du XVe siècle.

Sur la face sud de de l’hostellerie, nous pouvons encore distinguer une partie de l’enseigne primitive A LA BELLE IMAGE SAINT-JACQUES devenue plus tard A LA BELLE IMAGE BON VIN BON LOGIS.

Sur la face Sud du logis, par le vieux porche qui ouvre sur la cour, nous entrons dans l’ensemble des servitudes de l’hôtellerie.

Carte postale ancienne site AD

Par un escalier de pierre à dédoublement, la partie gauche de l’escalier avec sa main courante en fer, accède aux chambres du premier étage. Du côté droit de l’escalier, des marches en pierre sont prolongées par des marches en bois suivies d’une échelle de meunier qui aboutit au grenier du bâtiment voisin.

Dans une ancienne tour carrée, nous apercevons, par une ouverture, un escalier conduisant aux chambres situées au-dessus des écuries aux chevaux. Ces chambres destinées aux cavaliers accèdent à l’extérieur sur un balcon protégé par une balustrade en bois avec torchis.

Tout cet ensemble ainsi que le pavage du sol date du XVe siècle.

Une impressionnante descente de cave, avec ses 32 marches, débouche à ras de sol. Elles aboutissent à une galerie souterraine qui se rencontre, peut-être, si avec beaucoup d’autres souterrains dont la ville de Sainte-Maure est truffée.

Texte de René Racoupeau dans « Ballade à travers la ville ».

Photo 2016 Google

Le plus ancien texte parlant de l’hostellerie se trouve dans le Papier Terrier du XVIe siècle conservé aux archives municipales.

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